Rencontre Autriche 1812 France 1815
Posté : dim. 6 janv. 2019 16:40
Nous avons choisi de jouer en 200 points avec une UD de 3cm (sauf pour le placement des terrains où nous avons pris 4cm) et une surface de 120x180 pour permettre les manœuvres (enfin en théorie)
Malgré la présence d'une forte cavalerie légère et/ou moyenne des deux cotés, les deux armées se surprennent l'un l'autre.
Ordre de bataille Austro-Hongrois (Corps expéditionnaire en Russie 1812, pour 199 points)
Général en chef : Schwarzenberg (ordinaire) Joué par Talleyrand
Division d'avant garde : Trautenberg (ordinaire)
- 1 chasseurs (LT L4 A bon tireur - carabine)
- 1 grenzer (LT L3 B Grande taille)
- 1 fusiliers allemands conscrits (LT L2 B Grande taille)
- 1 artillerie de brigade de 6 Livres (L3 B Faible portée - sans obusiers)
Division de ligne : Bianchi (compétent +1)
- 1 grenadiers allemands (LT E4 A Bon tireur)
- 2 fusiliers hongrois (LT L3 B Grande taille - Elan)
- 2 fusiliers allemands conscrits (LT L2 B Grande taille)
Division de cavalerie : Frimont (ordinaire)
- 2 dragons (MC L3 B)
- 1 hussard (LC L4 B)
- 1 Batterie à cheval de 6 livres (L4 B faible portée, lent - Petite taille)
Ordre de bataille Français (Français 1815, pour 200 points)
Général en chef : Jérome (compétent +1) joué par jéjé
- 1 Batterie à pieds de 12 livres (L4 A)
1° Division d'infanterie (ordinaire)
A compléter ou modifier
- 1 infanterie légère vétéran (LT L4 A FT2 Elan)
- 3 infanterie de ligne (LN L3 A FT1 Elan)
- 1 batterie à pieds de 6 livres (L4 A)
2° Division d'infanterie (ordinaire)
A compléter ou modifier
- 1 infanterie légère (LT L3 A FT1 Elan)
- 3 infanterie de ligne (LN L3 A FT1 Elan)
Division De cavalerie : (ordinaire)
- 2 hussards vétérans (LC L4 B)
- 1 Chasseurs à cheval vétérans (LC L4 B)
Les reconnaissance des deux armées étant égales (à 6 tout de même) l’initiative du français est un cran au dessus de celle de l'autrichien, le dé autrichien fait trois de plus que le français, c'est donc le français qui est en défense (enfin en théorie) et la bataille est une rencontre.
Champs de Bataille
Le fleuve qui traverse le champs de bataille va en déterminer son cours.
Un pont et deux gués pour traverser et récupérer les objectifs en majorité sur l'autre rive, cela parait déjà très compliqué pour l'autrichien.
Du coups, Les plans sont simples et identiques des deux cotés. Se précipiter vers le fleuve avec la première division (le traverser pour les autrichiens si le français ne bloque pas le mouvement opérationnel) profiter de l'espace sur l'aile gauche (ici à droite) propice à la cavalerie pour les 3° divisions puis envoyer la seconde division épauler la première.
Sauf que l'autrichien est historiquement lent et que les dés s'en sont souvenus.
Tour 1 :
Avec deux ordres de manœuvre identiques, l'autrichien est confiant pour l’initiative puisqu'il possède un général compétent face à un ordinaire. Pourtant c'est le français qui l'emporte. Sa division avance d'un pas sûr et se retrouve à portée opérationnel du pont.
Bianchi se retrouve face à un dilemme, soit il engage une unité au delà du pont qui se retrouvera face à la division française, soit il se mets en défense et subira le feu de l’artillerie française. Il choisit la prudence, demandera à ses troupes de serrer les rangs en attendant des jours meilleurs.
Tour 2 : Les deux divisions de cavalerie entrent face à face au niveau du gué. Cette fois initiative est autrichienne mais le nombre d'avance est limité à 1 (le général en chef ayant dépenser également son unique point pour faire rentrer la division). Les dragons en tête, la division approche du pont. Les hussards français en profitent pour avancer également jusqu'au pont, bloquant (un temps) les velléités des autrichiens.
Tour 3 :
La cavalerie autrichienne reçoit l'ordre d'attaquer et en profite pour charger les hussards. Le combat fait rage, le résultat incertain jusqu'à ce que les dragons retraitent laissant les hussards quelque peu exténués.
La 2° division française emprunte allègrement la route de la 1° division et les rejoint. L'avant garde autrichienne ayant l'ordre d'engager avance lentement (un nouvel 1 en activation de la division sans que le général en chef puisse fournir un seul point, alors que Bianchi, à l'arrêt, en reçoit une pelleté)
Tour 4 :
Aile gauche : Les hussards se replient pour se reformer mais le 2° régiment de dragon franchi le pont et les menacent. Les hussards autrichiens et l'artillerie à cheval peinent à contourner les dragons en désordre (je n'ai pas l'habitude de pouvoir traverser ses propres unités sans passer en désordre alors que la règle le permet)
Au centre : la deuxième division français marche vers l'avant garde autrichienne pour les arrêter alors que ces derniers arrivent péniblement au gué.
Aile droite : L'artillerie française s'en donne à cœur joie alors que les légers pénètrent le bois. le reste de la ligne stoppe sur le croisement qui était l'un de ses objectifs. les autrichiens stoïques comptent les pertes mais restent en place, protégeant leur ligne de communication.
Tour 5 :
Aile gauche : Toujours en ordre manœuvrer les hussards français en désordre décident de se replier, ce qui déclenche une attaque d'opportunité des dragons. le hussards décident de fuir, le dragon rate son test de contrôle et doit poursuivre (et là le problème se pose : L'unité de dragon a t-elle le droit de passer entre les deux autres cavaleries légères pour poursuivre sa charge d'opportunité ? : les dés ayant décidés que oui,) les dragons rattrapent les hussards de dos et les exterminent. Le reste de français font demi tour pour punir les dragons en oubliant que le reste de la division autrichienne devait bouger. Les hussards autrichiens franchissent le gué à leur tour...
Au centre : la deuxième division française arrivent entre bois et labours (le nouvel ordre du général en chef ne parviendra qu'au tour 6). respectant leurs ordres, les grenzers se mettent en ligne, s'approche de l'ennemi puis engage un duel au feu. les hommes tombent de part et autres. Malgré leur supériorité au feu théorique, les grenzers et les français font feu égal (1 perte + 1 attrition) et réussissent à maintenir leurs positions
La nuit est tombée, nous arrêtons là pour cette fois.
Les pertes sont sévères pour la 1° division autrichienne (uniquement par feu d'artillerie) et pour la division de cavalerie française.
Les français ont les objectifs de leur coté du fleuve et remporte donc une victoire marginale.
Difficile de faire mieux pour les autrichiens avec ce fleuve qui barrait le terrain. (et surtout très frustrant de ne pouvoir faire grand chose. Nous savions qu' historiquement les autrichiens étaient lents mais à ce point ...)
Malgré la présence d'une forte cavalerie légère et/ou moyenne des deux cotés, les deux armées se surprennent l'un l'autre.
Ordre de bataille Austro-Hongrois (Corps expéditionnaire en Russie 1812, pour 199 points)
Général en chef : Schwarzenberg (ordinaire) Joué par Talleyrand
Division d'avant garde : Trautenberg (ordinaire)
- 1 chasseurs (LT L4 A bon tireur - carabine)
- 1 grenzer (LT L3 B Grande taille)
- 1 fusiliers allemands conscrits (LT L2 B Grande taille)
- 1 artillerie de brigade de 6 Livres (L3 B Faible portée - sans obusiers)
Division de ligne : Bianchi (compétent +1)
- 1 grenadiers allemands (LT E4 A Bon tireur)
- 2 fusiliers hongrois (LT L3 B Grande taille - Elan)
- 2 fusiliers allemands conscrits (LT L2 B Grande taille)
Division de cavalerie : Frimont (ordinaire)
- 2 dragons (MC L3 B)
- 1 hussard (LC L4 B)
- 1 Batterie à cheval de 6 livres (L4 B faible portée, lent - Petite taille)
Ordre de bataille Français (Français 1815, pour 200 points)
Général en chef : Jérome (compétent +1) joué par jéjé
- 1 Batterie à pieds de 12 livres (L4 A)
1° Division d'infanterie (ordinaire)
A compléter ou modifier
- 1 infanterie légère vétéran (LT L4 A FT2 Elan)
- 3 infanterie de ligne (LN L3 A FT1 Elan)
- 1 batterie à pieds de 6 livres (L4 A)
2° Division d'infanterie (ordinaire)
A compléter ou modifier
- 1 infanterie légère (LT L3 A FT1 Elan)
- 3 infanterie de ligne (LN L3 A FT1 Elan)
Division De cavalerie : (ordinaire)
- 2 hussards vétérans (LC L4 B)
- 1 Chasseurs à cheval vétérans (LC L4 B)
Les reconnaissance des deux armées étant égales (à 6 tout de même) l’initiative du français est un cran au dessus de celle de l'autrichien, le dé autrichien fait trois de plus que le français, c'est donc le français qui est en défense (enfin en théorie) et la bataille est une rencontre.
Champs de Bataille
Le fleuve qui traverse le champs de bataille va en déterminer son cours.
Un pont et deux gués pour traverser et récupérer les objectifs en majorité sur l'autre rive, cela parait déjà très compliqué pour l'autrichien.
Du coups, Les plans sont simples et identiques des deux cotés. Se précipiter vers le fleuve avec la première division (le traverser pour les autrichiens si le français ne bloque pas le mouvement opérationnel) profiter de l'espace sur l'aile gauche (ici à droite) propice à la cavalerie pour les 3° divisions puis envoyer la seconde division épauler la première.
Sauf que l'autrichien est historiquement lent et que les dés s'en sont souvenus.
Tour 1 :
Avec deux ordres de manœuvre identiques, l'autrichien est confiant pour l’initiative puisqu'il possède un général compétent face à un ordinaire. Pourtant c'est le français qui l'emporte. Sa division avance d'un pas sûr et se retrouve à portée opérationnel du pont.
Bianchi se retrouve face à un dilemme, soit il engage une unité au delà du pont qui se retrouvera face à la division française, soit il se mets en défense et subira le feu de l’artillerie française. Il choisit la prudence, demandera à ses troupes de serrer les rangs en attendant des jours meilleurs.
Tour 2 : Les deux divisions de cavalerie entrent face à face au niveau du gué. Cette fois initiative est autrichienne mais le nombre d'avance est limité à 1 (le général en chef ayant dépenser également son unique point pour faire rentrer la division). Les dragons en tête, la division approche du pont. Les hussards français en profitent pour avancer également jusqu'au pont, bloquant (un temps) les velléités des autrichiens.
Tour 3 :
La cavalerie autrichienne reçoit l'ordre d'attaquer et en profite pour charger les hussards. Le combat fait rage, le résultat incertain jusqu'à ce que les dragons retraitent laissant les hussards quelque peu exténués.
La 2° division française emprunte allègrement la route de la 1° division et les rejoint. L'avant garde autrichienne ayant l'ordre d'engager avance lentement (un nouvel 1 en activation de la division sans que le général en chef puisse fournir un seul point, alors que Bianchi, à l'arrêt, en reçoit une pelleté)
Tour 4 :
Aile gauche : Les hussards se replient pour se reformer mais le 2° régiment de dragon franchi le pont et les menacent. Les hussards autrichiens et l'artillerie à cheval peinent à contourner les dragons en désordre (je n'ai pas l'habitude de pouvoir traverser ses propres unités sans passer en désordre alors que la règle le permet)
Au centre : la deuxième division français marche vers l'avant garde autrichienne pour les arrêter alors que ces derniers arrivent péniblement au gué.
Aile droite : L'artillerie française s'en donne à cœur joie alors que les légers pénètrent le bois. le reste de la ligne stoppe sur le croisement qui était l'un de ses objectifs. les autrichiens stoïques comptent les pertes mais restent en place, protégeant leur ligne de communication.
Tour 5 :
Aile gauche : Toujours en ordre manœuvrer les hussards français en désordre décident de se replier, ce qui déclenche une attaque d'opportunité des dragons. le hussards décident de fuir, le dragon rate son test de contrôle et doit poursuivre (et là le problème se pose : L'unité de dragon a t-elle le droit de passer entre les deux autres cavaleries légères pour poursuivre sa charge d'opportunité ? : les dés ayant décidés que oui,) les dragons rattrapent les hussards de dos et les exterminent. Le reste de français font demi tour pour punir les dragons en oubliant que le reste de la division autrichienne devait bouger. Les hussards autrichiens franchissent le gué à leur tour...
Au centre : la deuxième division française arrivent entre bois et labours (le nouvel ordre du général en chef ne parviendra qu'au tour 6). respectant leurs ordres, les grenzers se mettent en ligne, s'approche de l'ennemi puis engage un duel au feu. les hommes tombent de part et autres. Malgré leur supériorité au feu théorique, les grenzers et les français font feu égal (1 perte + 1 attrition) et réussissent à maintenir leurs positions
La nuit est tombée, nous arrêtons là pour cette fois.
Les pertes sont sévères pour la 1° division autrichienne (uniquement par feu d'artillerie) et pour la division de cavalerie française.
Les français ont les objectifs de leur coté du fleuve et remporte donc une victoire marginale.
Difficile de faire mieux pour les autrichiens avec ce fleuve qui barrait le terrain. (et surtout très frustrant de ne pouvoir faire grand chose. Nous savions qu' historiquement les autrichiens étaient lents mais à ce point ...)