Infanterie légère du Würtemberg

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general26
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Infanterie légère du Würtemberg

Message par general26 » lun. 31 août 2020 17:31

Après la règles Les Aigles dans les années 1990 à la Jeune Garde d'Evry me voilà aujourd'hui à Bataille Empire à Valence.
Je suis en chantier peinture de mes deux bataillons d'infanterie légère du Würtemberg (figurines Minifig 25mm).
Mes soldats de plomb sont tous équipés du casque à crinière de la période 1805-1807.
Toutes les informations uniformologiques pour ces légers que j'ai pu glaner concerne un seul de ces régiments (à un seul bataillon).
Il est présenté avec un pantalon blanc et une veste verte aux distinctives bleu-azur.
Comment le second régiment se distinguait-il du premier si toutefois différenciation il y avait?

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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par wagmestre » lun. 31 août 2020 18:25

Salut JLJ (Il me semble, non ?).
Pour moi, pas de différence entre les deux bataillons de légers, d'ailleurs réunis en un même régiment en fin de période.
Sinon, va faire un tour sur le site du Père Castor, toujours très pointu.
Nico.
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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par general26 » mer. 2 sept. 2020 12:08

Merci Nico pour ta réponse.
Malheureusement mes recherches sur le site de Père Castor n'ont pas été fructueuses. Je les distingue donc à la couleur du pompom (bleu azur pour l'un et noir pour l'autre), les deux couleurs étant indifféremment représentées sur les planches existantes.
Bravo pour m'avoir démasqué...
Serais-tu le général danois de la JG d'Evry?

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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par Raph » mer. 2 sept. 2020 13:09

Tiens :

Image

le 1er régiment a les distinctives de la doublure de l'habit-veste en bleu plein bordé d'argent (figs 2a, 2b) alors que le 2nd n'a que les brodures argent (figs 2c,2d).

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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par wagmestre » mer. 2 sept. 2020 22:03

general26 a écrit :
mer. 2 sept. 2020 12:08
Serais-tu le général danois de la JG d'Evry?
;) Absolument. Tu m'as également démasqué ; bravo !

C'est marrant, je pensais à toi il y a à peine quelques jours : je suis en train de peindre des dragons à pied français (en 15 mm), et je me souvenais que tu en avais de bien jolis en 25.
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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par wagmestre » mer. 2 sept. 2020 22:14

Raph, elle est bien, ta planche.
Histofig ?

Simplement, à lire la légende, il me semble que c et d sont pour la fin de période, a et b pour le début, et non les distinctives des deux bataillons.
Le e serait utile, mais je ne le vois pas :?
L'âge, sans doute...
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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par Raph » jeu. 3 sept. 2020 04:43

la planche avait déjà été postée ici :) elle vient du site de Thierry Melchior "Soldats du Premier Empire" qui est HS

http://www.bataille-empire.fr/forum/php ... .php?t=748

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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par general26 » jeu. 3 sept. 2020 14:37

Merci Raph pour ta réponse.
Malheureusement je m'étais fait la même réflexion que Nico. C'est le même régiment à différentes époques qui est représenté.
Mes recherches continuent...

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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par Père Castor » ven. 4 sept. 2020 10:54

Quelques liens :
Les planches d'Ebner (lien corrigé sur mon site !)
Je conseille l'achat du livret de Rawkins sur le Wurtemberg (il vaut largement son prix de quelques euros !)
Les planches de Stadlinger et plus particulièrement celle-ci.
———

Texte en allemand sur l'infanterie légère (attention : chargement direct quand vous cliquez)
Ci-dessous vous trouverez ma traduction, aidé par DeepL mâtiné de Google Translate (j'ai copié les traductions tel que).
Si un lecteur maîtrisant l'allemand trouve des erreurs qu'il n'hésite pas à nous faire profiter de ses connaissances ! 8-)
Je me suis arrêté au 22 décembre 1807, dans le texte il y a l'historique de la formation des unités de jägers (d'une compagnie, soit 2 pelotons, à deux bataillons) et les changements d'uniformes concomitants.

Les troupes de chasseurs du Wurtemberg dans les guerres napoléoniennes
Par un décret du duc Frédéric de Wurtemberg du 6 octobre 1799, la compagnie de chasseurs à pieds von Scharffenstein fut créée le 7 octobre 1799 à Stuttgart et affectée comme compagnie d'aile au bataillon Grenadier von Zobel.
Le décret disait :
"Son Altesse Ducale annonce par la présente les attentions suivantes:
Au bataillon de grenadiers de Zobel est créée une compagnie de chasseurs, composée de :
1 Capitaine
2 Lieutenants
1 Ober-Jäger Chasseur supérieur
4 Premier-Jäger Premier chasseur
1 Feldscher
1 Fourier Fourrier
2 Wald-Hornisten mit Trompeters-Gage Joueurs de cor avec trompettistes gagés
90 Jäger - welche sämtlich Gage wie die Grenadiers erhalten. Chasseurs - payés comme les grenadiers.
Pour ce but devrait venir
Hauptmann capitaine Scharffenstein
Lieutenant von Dernbach
Lieutenant Scheidemantel
et les chasseurs et les tireurs consignés par les bataillons, et les chasseurs rapportés et déjà assignés, d'où, par approbation ducale, le nombre nécessaire de chasseurs en chef et premier doit être pris.
L'uniforme - coupé comme l'uniforme de l'infanterie - est vert foncé, revers noirs avec doublure verte, boutons blancs, pantalon long vert foncé, gilet blanc, bottes courtes, un chapeau rond en feutre avec un F II et une touffe verte sur le devant.
À la courroie du sabre, qui doit être en cuir noir, la cartouchière doit être attachée par le même cuir et être placée devant. L'arme de poing et la cartouche doivent être apportées par le lieutenant-colonel et commandant d'artillerie c. Camrer. Les jupes des officiers sont d'après la coupe des autres, ainsi que la couleur des jupes et des pantalons, pour l'impression, les officiers portent des chapeaux comme les communes, les sabres et le fusil.
Dans ce nouvel uniforme, dont la couleur diffère sensiblement de celle du reste de l'infanterie, la compagnie de Jäger prit part à la bataille près d'Erligheim le 3 novembre et, avec les grenadiers, chassa les Français du village sans aucune perte. Elle a reçu un éloge spécial du chef de troupe. La compagnie n'avait même pas quatre semaines et, jusqu'à présent, il n'y a pas eu de formation spécifique à cette nouvelle fin.
Un assaut en montée contre un adversaire qui occupe une place n'était nullement l'une des tâches de cette nouvelle infanterie légère. (Mon commentaire : s’ils étaient munis de carabines ils ont dû chasser les Français par le feu uniquement.)
Le duc, cependant, était convaincu de la valeur de ses chasseurs. Le succès a été au premier plan et a permis de poursuivre le concept de chasseur, d'autant plus qu'il y avait des expériences dans d'autres pays. Les chasseurs existent depuis des décennies dans les armées de nombreux pays européens. Presque partout on utilisait un potentiel civil existant, avec la chasse de jeunes hommes familiers, qu'ils soient des chasseurs employés par un propriétaire ou peut-être des braconniers.
Tous avaient des avantages très spécifiques, dont on voulait se servir dans l'armée. Ils pouvaient manipuler des armes à feu, des fusils ou des fusils de chasse, et ils pouvaient aussi frapper des cibles en mouvement.
Ils avaient l'habitude de marcher dans la nature par tous les temps, furtivement sauvages et longtemps non détectés. Ces compétences étaient bien adaptées pour explorer le terrain, observer l'ennemi, son comportement et ses mouvements.
Les chasseurs, étant autonomes, pourraient submerger les avant-postes et les gardes, et attaquer les transports de la seule couverture légère et faire leur proie. Mais les chasseurs pourraient également être utilisés comme avant-garde de leurs propres mouvements de marche et prendre en charge la protection des flancs ouverts. Immédiatement avant le déploiement de leur propre troupe, ils étaient capables de déranger et de démoraliser les adversaires, qui se déployaient souvent encore dans la tactique linéaire, au moyen de tirs occasionnels mais délibérés. Contre l'infanterie française des armées révolutionnaires, qui combattaient dans des formations plus ouvertes, cette dernière faculté avait peu de valeur.
En janvier 1800, la compagnie de chasseurs à pied fut séparée du Grenadierbataillon von Zobel et déménagea en tant que troupe indépendante à Vaihingen a. d. Enz.
Le 11 mars, les Chasseurs noirs ont été considérablement renforcés par la création d'une deuxième compagnie et la force des deux compagnies a été doublée.
Ils ont alors formé un corps de chasseurs à pied, dont le commandant est devenu le Comte Majeur d'Üxkyll le 16 mars 1800.
Avec d'autres troupes du Wurtemberg, formant un corps supplémentaire pour le contingent impérial du Wurtemberg déjà retiré, le corps de chasseurs à pied marcha dans la région de Gundelfingen - Dillingen le 15 mai 1800. C'est là qu'arriva l'ordre ducal de former une troisième compagnie de chasseurs à partir des compagnies de dépôt des bataillons de mousquetaires von Seeger, von Beulwitz et von Seckendorff.
Le 24 mai 1800, le corps des chasseurs de pieds prend part à la bataille près d'Ettenbeuren.
En raison d'une erreur tactique de son commandant, il subit de lourdes pertes contre la cavalerie française. Le Duc, très contrarié par cette situation, relève le commandant et le remplace par le Capitaine Freiherr v. Roman, qui est immédiatement nommé Major.
Il a été suivi par de nouvelles batailles en juin combinées à une action évasive devant le fort français jusqu'à la conclusion d'un cessez-le-feu à la mi-juillet. Jusqu'en septembre, le Fußjägerkorps restait dans un entrepôt près de Mühldorf am Inn.
Dans la campagne hivernale jusqu'au cessez-le-feu en décembre, les chasseurs étaient employés à l'Inn, au Salzach, à Traun et à Enns; À la fin, ils n'étaient que quelques heures devant Vienne.
Dans la campagne d'été et d'hiver de 1800, le corps des chasseurs de pieds a perdu 6 morts, 36 blessés, 133 prisonniers, 92 personnes disparues et ceux qui sont restés épuisés, 29 déserteurs et 23 morts de maladie, pour un total de 319 hommes. Ce n'est qu'en février-mars 1801 qu'ils ont déménagé en Bohême et, après une absence d'un an, ils sont retournés à Ludwigsburg en mai.
Cependant, la campagne de 1800 avait clairement démontré l'utilité de la troupe Jäger et fait apparaître qu'une nouvelle augmentation est nécessaire de toute urgence. Le jour même de son retour, le duc Frédéric ordonna la formation d'une 4e compagnie et la transformation du corps des chasseurs à pied en un bataillon sous le nom de bataillon de chasseurs à pied von Roman. Le 16 mai 1801, il a reçu un haut panache de plumes vertes à la place de la précédente touffe verte sur son chapeau.
Le 23 août 1802, le duc ordonne la formation d'une 5e compagnie et le 8 décembre, l'état-major du bataillon et deux compagnies sont transférés à Schwäbisch Hall et deux compagnies sous le capitaine von Scharffenstein déménagent à Heilbronn, une seule compagnie restant à Vaihingen a. d. Enz.
Anticipant les problèmes politiques et militaires de la l'avenir proche, Frédéric, devenu Électeur, ordonne le 12 septembre 1805 la création d'un second bataillon de chasseurs à pied composé de trois compagnies. Pour cela, le bataillon existant a dû donner deux compagnies et une compagnie du Leibgrenadierbataillon a été ajoutée. Le bataillon nouvellement créé a eu comme commandant le capitaine von Scharffenstein promu major et le nom de bataillon Fußjäger von Scharffenstein. En même temps, quelques changements à l'uniforme ont eu lieu.
Le chapeau a été remplacé par un shako en cuir noir. Il y avait dessus un tissu vert de la largeur d'une main, accroché à l'avant, qui pouvait être rabattu pour protéger les oreilles et le cou, et une rose verte à l'avant, avec des rayures dorées pour les meilleurs chasseurs et les cornistes.
Le ruban du shako des officiers était en velours noir et vert. Entre les extrémités se trouvait un bouclier ovale à la couleur du bouton avec au milieu le nom FR. Le Bataillon Roman a reçu des boutons et des tresses de couleur or, le Bataillon Scharffenstein a conservé les anciens boutons et tresses argentés.
La cartouchière en cuir noir était maintenant portée à l’épaule, ainsi que le sabre par les officiers, le vaisseau (étui ?) jaune, le fourreau de cuir noir et un gland de sabre vert. Seuls les premiers chasseurs ont conservé l'ancienne méthode consistant à porter la cartouchière devant le corps. Des gants en tissu vert, des manteaux gris et des sacs à dos avec des ustensiles de cuisine et des sangles noires complétaient la tenue.
Suite aux engagements pris envers Napoléon début octobre 1805 pour la confrontation avec l'Autriche, les deux bataillons sont réunis pour former la brigade de chasseurs à pied du Colonel von Roman, qui rejoint la division du Wurtemberg mise à la disposition des Français.
Le 6 octobre 1805, les chasseurs sont partis et ont finalement atteint Linz via Augsbourg et Braunau. Les compagnies supplémentaires y sont arrivés en décembre, ce qui devait permettre de porter les deux bataillons à quatre compagnies chacun, comme cela avait été ordonné entre-temps. À l'exception d'une courte escarmouche à laquelle une seule compagnie a participé sans pertes, les deux bataillons n'ont pas été mis au défi dans cette campagne. Au début de 1806, alors que le Wurtemberg était devenu un royaume entre-temps, les combattants à pied ont commencé leur marche retour.
Le 23 janvier 1806, le roi Frédéric ordonna que les deux bataillons de chasseurs à pied et les deux bataillons d'infanterie légère forment une brigade d'infanterie légère. Leur commandant est devenu le colonel von Roman.
À sa place, le major von Hügel a repris son ancien bataillon, qui s'appelait désormais Fußjägerbataillon von Hügel. Les deux bataillons de chasseurs à pied ont été utilisés dans les mois suivants pour l'occupation des parties du pays nouvellement conquises.
En juillet 1806, le Wurtemberg rejoint la Confédération du Rhin, qui exige la formation d'une force militaire forte en cas de guerre. A partir de septembre 1806, neuf bataillons et escadrons chacun ainsi que 18 canons doivent être déployés pour la campagne contre la Prusse. Les deux bataillons de chasseurs à pied, von Hügel avec 14 officiers, 65 sous-officiers et 547 chasseurs et von Scharffenstein avec 15 officiers, 54 sous-officiers et 530 chasseurs, ainsi que d'autres troupes, furent rassemblés par le roi Frédéric le 13 octobre 1806 sur le champ de bataille de novembre 1799, c'est-à-dire à Erligheim. Le lendemain, les troupes se sont rendues en Saxe et ont rapidement franchi la frontière de la Silésie. Les deux bataillons ont participé au siège de Glogau à partir de la mi-novembre et au siège de Breslau de décembre à janvier 1807 jusqu'à la chute des forteresses, les deux bataillons étant particulièrement distingués. En janvier 1807 suivit le siège de Schweidnitz, qui ne capitula qu'à la mi-février.
Le 1er janvier 1807, le roi Frederick se déclare à la tête du bataillon de chasseurs à pied de Hill et donne au bataillon le nom de Fußjägerbataillon König.
Les deux bataillons ont participé au siège de la forteresse de Neisse à partir de février, qui a été remise à la mi-juin 1807. Cependant, le bataillon Scharffenstein avait déjà été retiré pour d'autres tâches. Il a participé à la marche vers Glatz en mars/avril et s'est à nouveau illustré. Glatz a été encerclée et est également tombée à la fin du mois de juin. Les deux bataillons ont pris leurs quartiers autour de Reichenbach.
Fin août, ils ont marché vers le nord en direction de Berlin, où ils ont pris leurs quartiers dans le Mark. Ce n'est qu'à la fin du mois de novembre que toutes les troupes du Wurtemberg furent autorisées à revenir sur les instances pressantes du roi. La brigade légère fut rassemblée par le roi Friedrich le 22 décembre 1807 près d'Ellwangen et immédiatement le lieutenant-colonel von Hügel fut promu colonel et le colonel von Scharffenstein général de division. Le bataillon von Scharffenstein se rendit en garnison à Stockach et Radolfzell et le bataillon von Hügel à Heilbronn.

Bonne peinture Jean-Luc ! :)
Amitiés,
Thierry ;)
Modifié en dernier par Père Castor le dim. 13 sept. 2020 09:21, modifié 1 fois.
« La perte d'espoir, plutôt que la perte de vies humaines, est le facteur qui décide vraiment des guerres, des batailles et même des combats les plus minimes. »
Basil Henry Liddell Hart, 1895-1970

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Re: Infanterie légère du Würtemberg

Message par Raph » ven. 4 sept. 2020 11:45

C'est une super source ça Thierry, merci beaucoup pour le partage ! par contre je ne suis pas sûr que ça réponde à la question d'origine mais je suis peut être passé à côté de l'élément décisif dans ma lecture ...

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