Un grand merci à Nicolas pour la qualité du tournoi et de son arbitrage!
Merci à l'ACLEB d'avoir remis sur orbite cette manifestation, cela fait du bien de sentir à nouveau la poudre et le plaisir de retrouver les copains et d'en découvrir de nouveau!
Un bref compte rendu de mes rencontres du week-end avec mes partenaires d'un jour.
Bon l'essentiel est d'avoir montrer que les listes sont équilibrées et que le camp français après avoir brillé à Saumur a vu le soleil d’Austerlitz repassé sous l'horizon
Je jouais une armée 1814 bien équilibré avec 30 de démo et structuré autour d'une avant garde avec les 3 armes, une réserve avec grenadiers et landwerh M3 de grande taille et une division de cavalerie mixte medium et légère, le tout avec 3 artilleries...mauvais tireur.
Première partie avec les Français 1815 de Xavier. Les dés ont parlés je doit subir un assaut. Le corps de réserve n'interviendra qu'au 4° tour et je décide de combattre au milieu de la table pour ralentir mon adversaire. Et là c'est l'épouvante qui arrive sur la table. Tandis que ma cavalerie doit faire face aux gros talons et aux dragons, mon avant garde et ses troupes enthousiastes mais à la faible expérience voient débarouler les vieilles moustaches sur le village objet de tous les enjeux au centre des combats. Richard trop enthousiaste après avoir défoncer mon aile avec sa cavalerie va apprendre à ses dépends qu'un succès non soutenu peut virer à la catastrophe... Entre les grenadiers humilié à Jena qui entrent à temps pour arrêter la cavalerie désorganisée et mon bataillon de vétérans dans les faubourgs du village qui sortent pour les fusiller dans le dos, le combat changea d'âme et tourna en une mêlée sanglante. Résultat après une bonne dégelée j'arrive à faire fuir les Français de la table avec une victoire écrasante mais aussi au bord de la rupture. Le ton est donné, cela va être de franche empoignade.
Seconde bataille dans un terrain bien compartimenté face à Franck et ses Français 1809. Cette fois ci ce sera une rencontre. Et rebelotte pour un concentré de qualité appuyé par une batterie de 12... Le Français est bien ramassé sur son aile et je commence la partie avec mon avant garde puis, mes grenadiers et enfin ma cavalerie qui essaye un mouvement tournant par la droite dans les trouées entre les bois et les villages. Et là le hasard régnant en maître m'accable d'une longue, très longue, trop longue série de 1 et de 2... C'est le jeu et le Français bon manœuvrier me pousse dans les cordes. Je vais tous faire pour m'accrocher aux branches et éviter la déroute mais au tour 6 tout est fini§ Bravo à Franck mais au final la journée se termine avec une confortable avance de plus de 300 points pour les coalisés.
Après le verre de l'amitié honoré par Madame le Maire, direction un autre terrain de jeu avec un match fabuleux des Français contre les blacks!
Après une nuit courte, direction les plaines enneigées de Pologne et les troupes du Duché sous les ordres de Philippe. Cette fois ci ce sera une bataille rangée. Je fonce bille en tête avec mes grenadiers sur l'aile droite française massée sur une hauteur et défendue par une belle infanterie soutenue par 16 pièces dont 8 de 12. Au centre ma cavalerie reste sagement en retrait pour contrôler la plaine. A ma droite l'vanr garde va manoeuvre au travers bois et village pour menacer la ligne de communication adverse.
Heureusement pour moi, le capitaine commandant la batterie de 12 l'avait pas positionné à la pointe du plateau et a perdu un précieux temps pour couvrir de mitraille mon infanterie. Seulement le polonais avait sagement mis une division en réserve qui permis de stopper l'enveloppement de l'aile et fait battre en retraite les fiers grenadiers. heureusement sur ma droite l'avant garde débaroule enfin et la cavalerie flanquant la gauche du Polonais prends peur et vient se réfugier devant l'infanterie qu'elle flanquait. Et là pris sous un tir croisé de deux batteries, elle lache pied et deux régiments d'infanterie serrant de trop prêt les cavaliers sont bousculés par les fuyards... Entre temps le régiment de vétéran s'est positionné dans le flanc et le corps francs en carré sur la route de communication. Et ce fut la boucherie et le Polonais échappe à la déroute gràce au doux son harmonieux de la corne annonçant le repas de midi... Victoire décisive.
Dernière partie et le terrain tant redouté par les généraux d'un jour me tombe dessus avec Tristan. C'est une rencontre et au milieu coule une rivière profonde avec 3 ponts et un infâme marais qui sera bien évidemment un repère de tirailleurs Français. Un vrai terrain à match nul. Pour essayer de forcer le terrain je tente une marche de flanc qui rentre miraculeusement comme prévu dans l'ordre de marche au tour 2 avec un 6 au premier tour. Tristan va s'accrocher comme un désespéré alors que l'artillerie française souffre sous les tirs des schützens et de l'artillerie prussienne qui fini par la prendre d'écharpe. Au sixième tour la victoire semblait avoir choisi mon camp car je tient 4 objectifs sur 6 et un 5° menace de tombé avec un pont défendu par une ligne à une attrition de la déroute avec un régiment de grande taille de M3 sur la route pour déblayer le passage. Et là Tristan tente le tout pour le tout au dernier tour en faisant passer ses troupes en attaque alors qu'elle subisse depuis 5 tours la pression prussienne.
Les Français arrive a chasser les grenadiers Prussiens d'un village valant deux points d'objectifs. Je lance donc toutes mes troupes dans la bataille.
La landwerh traverse le pont et échoue, il en va de même pour l'autre régiment qui est arrêter dans les jardins du village alors que les vétérans qui fonçaient sur une ligne française pour permettra à la landwerh cavalerie de faire son bivouac sur la ligne de communication sont repoussé. La victoire m'échappe et c'est un joyeux match nul dans la partie la plus serrée du WE pour ce qui me concerne.
Merci à tous mes adversaires et surtout à Nicolas pour sa gentillesse, son calme et la qualité de son arbitrage.
Au plaisir de se retrouver rapidement autour d'une table!