Convention de Chamalières (63)
Posté : mar. 28 déc. 2021 11:11
Bonjour,
nous avons confirmation de la date pour la salle, les 12 et 13 mars 2022.
Sous réserve que le COVID ne nous oblige pas à tout annuler en catastrophe, j'organiserai une grande bataille (si j'ai les 10 joueurs intéressés) ou à défaut un tournoi en 200 pt de BE : liste libre, nombre de joueurs pairs avec autant d'impériaux que d'alliés, table et scénario prédéfinis, chaque camps jouant les tables en attaque avec un joueur puis en défense avec l'autre joueur.
Si nous pouvons faire la grande bataille je vous en redonne le pitch et en photo une carte grand stratégique.
Septembre 1813
Après la victoire de Dresde, au soir du 27 août, Napoléon ne tombe pas malade, évitant ainsi les funestes décisions de ses maréchaux et les défaites de Kulm et de Dennewitz.
Au lieu de cela il se replie sur Magdeburg pour obliger les alliés à reprendre l'offensive et lui donner l'opportunité d'une bataille décisive en utilisant l'Elbe comme barrière pour séparer les armées ennemies, trop importantes pour l'attaquer depuis une seule rive. Il laisse toutefois Murat et ses Napolitains, renforcé du XIème corps de Mac Donald à Weymar pour menacer Leipzig et éviter que la Bavière ne bascule dans la coalition.
L'armée du Nord sous le commandement de Von Bülow marche sur Magdeburg par la rive droite depuis Wittenberg tandis que l'armée du Sud commandé par Schwarzenberg avance par la rive gauche depuis Leipzig, laissant 50.000 hommes dans la ville.
Le VIIème corps de Reynier, à la fiabilité douteuse car composé de saxons, est chargé de tenir Magdeburg que Napoléon quitte le 2 septembre au matin dès qu'il apprend le départ des alliés. Au sud de Magdebourg le fleuve ne peut être franchi qu'au pont de Barby où Napoléon laisse le VIème corps de Gouvion St Cyr, puis il marche sur Kalbe d’où il espère tomber sur le flanc de l'armée du Sud qui a quitté Leipzig trois jours plus tôt. Si il la bat et prend Halle, il la coupe de tout repli et il raffermi du même coup la loyauté de ses alliés allemands.
Hélas, un officier saxon a déserté et porte à von Bülow le plan de bataille français. Alors que l'Empereur le croit en route vers Magdeburg via Zerbst, l'armée du Nord fait marche arrière pour franchir l'Elbe à Dessau. Désormais, ce n'est plus l’Elbe mais la Saale, beaucoup plus simple à franchir, qui sépare l'armée impériale de l'armée du Nord. En agissant ainsi Von Bülow prend un grand risque car les chemins qu'il emprunte à partir de Dessau sont médiocres, ralentissent son avance et, en cas de défaite, ne permettront pas de se replier dans de bonnes conditions.
L'Empereur a regroupé à Kalbe 300 canons, 15.000 cavaliers et 90.0000 fantassins, et, apprenant l’arrivée de von Bülow, rappelle le corps de Gouvion St Cyr, fort de 40.000 hommes et 100 canons. Les alliés alignent 500 canons, 20.000 cavaliers et 160.000 fantassins, mais les armées alliées sont toutefois séparées par la Saale et loin d'avoir fini chacune son regroupement au matin du 4 septembre. Et l’idée de se retrouver seul face à Napoléon inquiète autant von Bülow que Schwartzenberg !
Les deux jours qui viennent peuvent changer l'Histoire…
nous avons confirmation de la date pour la salle, les 12 et 13 mars 2022.
Sous réserve que le COVID ne nous oblige pas à tout annuler en catastrophe, j'organiserai une grande bataille (si j'ai les 10 joueurs intéressés) ou à défaut un tournoi en 200 pt de BE : liste libre, nombre de joueurs pairs avec autant d'impériaux que d'alliés, table et scénario prédéfinis, chaque camps jouant les tables en attaque avec un joueur puis en défense avec l'autre joueur.
Si nous pouvons faire la grande bataille je vous en redonne le pitch et en photo une carte grand stratégique.
Septembre 1813
Après la victoire de Dresde, au soir du 27 août, Napoléon ne tombe pas malade, évitant ainsi les funestes décisions de ses maréchaux et les défaites de Kulm et de Dennewitz.
Au lieu de cela il se replie sur Magdeburg pour obliger les alliés à reprendre l'offensive et lui donner l'opportunité d'une bataille décisive en utilisant l'Elbe comme barrière pour séparer les armées ennemies, trop importantes pour l'attaquer depuis une seule rive. Il laisse toutefois Murat et ses Napolitains, renforcé du XIème corps de Mac Donald à Weymar pour menacer Leipzig et éviter que la Bavière ne bascule dans la coalition.
L'armée du Nord sous le commandement de Von Bülow marche sur Magdeburg par la rive droite depuis Wittenberg tandis que l'armée du Sud commandé par Schwarzenberg avance par la rive gauche depuis Leipzig, laissant 50.000 hommes dans la ville.
Le VIIème corps de Reynier, à la fiabilité douteuse car composé de saxons, est chargé de tenir Magdeburg que Napoléon quitte le 2 septembre au matin dès qu'il apprend le départ des alliés. Au sud de Magdebourg le fleuve ne peut être franchi qu'au pont de Barby où Napoléon laisse le VIème corps de Gouvion St Cyr, puis il marche sur Kalbe d’où il espère tomber sur le flanc de l'armée du Sud qui a quitté Leipzig trois jours plus tôt. Si il la bat et prend Halle, il la coupe de tout repli et il raffermi du même coup la loyauté de ses alliés allemands.
Hélas, un officier saxon a déserté et porte à von Bülow le plan de bataille français. Alors que l'Empereur le croit en route vers Magdeburg via Zerbst, l'armée du Nord fait marche arrière pour franchir l'Elbe à Dessau. Désormais, ce n'est plus l’Elbe mais la Saale, beaucoup plus simple à franchir, qui sépare l'armée impériale de l'armée du Nord. En agissant ainsi Von Bülow prend un grand risque car les chemins qu'il emprunte à partir de Dessau sont médiocres, ralentissent son avance et, en cas de défaite, ne permettront pas de se replier dans de bonnes conditions.
L'Empereur a regroupé à Kalbe 300 canons, 15.000 cavaliers et 90.0000 fantassins, et, apprenant l’arrivée de von Bülow, rappelle le corps de Gouvion St Cyr, fort de 40.000 hommes et 100 canons. Les alliés alignent 500 canons, 20.000 cavaliers et 160.000 fantassins, mais les armées alliées sont toutefois séparées par la Saale et loin d'avoir fini chacune son regroupement au matin du 4 septembre. Et l’idée de se retrouver seul face à Napoléon inquiète autant von Bülow que Schwartzenberg !
Les deux jours qui viennent peuvent changer l'Histoire…
