"Historiquement", les contacts physiques étaient rares entre troupes adverses. D'après les exégètes de l'époque, une charge de cavalerie, qu'elle soit contre une autre cavalerie ou contre de l'infanterie, relevait de l'intimidation et d'un jeu "qui qu'a les plus grosses". D'où les "règles" de charge dans les manuels, avec accélération progressive de l'allure (très rarement le galop d'ailleurs). Ce brave A.F. de Brack, conseillant même de dégainer tous les sabres au même moment et proche de l'ennemi, pour qu'il soit impressionné par le bruit "et les reflets métalliques arrachés par le soleil" (de mémoire). Et sûrement en hurlant "VIVE L'EMPEREUR!" au passage

. Bref, dans 90% des cas, l'une des deux troupes tourne les talons. Selon la distance les séparant, l'autre s'arrête et regagne, éventuellement ses positions, ou, si elle est assez près, augmente l'allure pour frapper l'ennemi dans le dos. L'un des cas documenté de choc ayant duré assez longtemps, est le duel de cavalerie des cuirassiers Français contre leurs homologues Autrichiens lors de la bataille d'Eckmühl. Dans mon souvenir, les habits blancs auraient encaissé 13 fois plus de blessures dans le dos que les Français, car il n'avait qu'une cuirasse frontale. Ce qui démontre que les pertes avaient lieu suite aux poursuites. De plus, une fois en mêlée et à cheval, le combat devient un vrai bordel et toucher l'autre parait compliqué. Surtout que les chevaux, même entraînés (pas comme des Destrier Médiévaux), ne raffolent pas de ce tpe d'agitation qui les oblige à ses bousculer les uns les autres.
Donc, je suis de l'avis de Raph sur le fait qu'un combat de cavalerie est bref, voire inexistant. BE simule ce fait par le choc des plaquettes qui ne signifie pas pour autant, qu'il y a choc de ce qu'elles représentent. On s'en fout, le résultat est là

La règle précise que l'unité qui a chargé ou contre-chargé, DOIT poursuivre et doit réussir un test de manœuvre pour ne pas le faire. Sauf les impétueux qui ne se posent pas la question. Pour ma part, je penche également pour la solution 2, en considérant que le défenseur est celui qui reçoit la charge.
"L'Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord".
Napoléon Bonaparte