Bataille Empire

Bonjour,

Suite à nos parties sur Chaniers (17) nos avons différentes (petites) questions :

- Ordre d'engagement et canons de bataillon : certaines unités, comme les mousquetaires prussiens 1806, sont dépourvus de tirailleurs mais possèdent des canons de bataillon. Pour ces unités, le fait de se mettre à portée de tir de canons de bataillon et d'ouvrir le feu permet-il ou non de respecter l'ordre d'engagement "mouvement complet vers un ennemi /objectif ou tirer/tirailler" ? Nos avis étaient partagés.

- Ordre d'engagement et unité à portée de tir avec marqueur d'action : une unité appartenant à une division avec un ordre engagement, immobile, à portée de tir de l'ennemi mais ayant déjà tiré (marqueur action) respecte-t-elle l'ordre d'engagement "mouvement complet vers un ennemi /objectif ou tirer/tirailler" ? Stricto sensu, elle ne se déplace pas et ne peut plus tirer. Nous avons néanmoins considéré que l'ordre était respecté.

- Combats et poursuites , question peut être déjà posée : la résolution d'une poursuite s'effectue-t-elle immédiatement après un combat, ou après la résolution de tous les cas ?

Nous avons rencontrés le cas suivant : Deux unités A et B sont "collées" l'une derrière l'autre. A est chargée de face, B chargée de flanc. A explose lors du combat. L'unité victorieuse ne peut pas avancer d'un 1UD sous peine de contacter B, et ne peut pas poursuivre tant que le combat de B n'est pas résolu. Nous avons choisi d'annuler purement et simplement la poursuite, de mettre l'unité victorieuse en soutien du combat de B. Pour l'anecdote, B gagne son combat, ce qui complique la situation...

- Charge d'opportunité et ordre d'attaque: une unité en charge d'opportunité appartenant à une division avec un ordre d'attaque bénéficie-t-elle d'un double bonus (+ 1 charge d'opportunité, +1 ordre d'attaque) ? Nos avis étaient partagés.

- Ralliement et marqueur d'ordre: une unité ralliée ne reçoit pas de marqueur d'action semble-t-il.

Nous avons rencontré le cas suivant : une cavalerie en désordre apparentant à une division avec un ordre retraite avance vers l'ennemi (à plus de 4 UD), est ralliée et est en capacité d'effectuer une charge d'opportunité à +1 si l'ennemi avance. Cela nous a semblé un peu excessif. Qu'en pensez-vous ?

Merci pour vos éclairages, JA

Minablo a écrit : ↑

lun. 1 avr. 2019 18:48

- Ordre d'engagement et canons de bataillon : certaines unités, comme les mousquetaires prussiens 1806, sont dépourvus de tirailleurs mais possèdent des canons de bataillon. Pour ces unités, le fait de se mettre à portée de tir de canons de bataillon et d'ouvrir le feu permet-il ou non de respecter l'ordre d'engagement "mouvement complet vers un ennemi /objectif ou tirer/tirailler" ? Nos avis étaient partagés.

Le tir d'un canon de bataillon n'est pas suffisant pour engager l'ennemi : il faut faire un tir de salve ou de tirailleurs.

- Ordre d'engagement et unité à portée de tir avec marqueur d'action : une unité appartenant à une division avec un ordre engagement, immobile, à portée de tir de l'ennemi mais ayant déjà tiré (marqueur action) respecte-t-elle l'ordre d'engagement "mouvement complet vers un ennemi /objectif ou tirer/tirailler" ? Stricto sensu, elle ne se déplace pas et ne peut plus tirer. Nous avons néanmoins considéré que l'ordre était respecté.

En effet, les unités attaquées par l'ennemi et qui ont ripostées ou se sont défendues comptent comme ayant combattu l'ennemi et donc respectent l'ordre Engager/Attaquer.

- Combats et poursuites , question peut être déjà posée : la résolution d'une poursuite s'effectue-t-elle immédiatement après un combat, ou après la résolution de tous les cas ?

Les poursuites (et combats qui en découlent) sont résolus immédiatement après chaque combat.

Nous avons rencontrés le cas suivant : Deux unités A et B sont "collées" l'une derrière l'autre. A est chargée de face, B chargée de flanc. A explose lors du combat. L'unité victorieuse ne peut pas avancer d'un 1UD sous peine de contacter B, et ne peut pas poursuivre tant que le combat de B n'est pas résolu. Nous avons choisi d'annuler purement et simplement la poursuite, de mettre l'unité victorieuse en soutien du combat de B. Pour l'anecdote, B gagne son combat, ce qui complique la situation...

Normalement les unités ne doivent pas être collées les unes aux autres.
Donc lorsque le vainqueur avance d'une UD, il ne doit normalement pas toucher un nouvel adversaire. Si nécessaire on avance de moins d'une UD pour éviter le contact.
Si le vainqueur a une "Poursuite", il peut alors contacter un nouvel adversaire et compter en soutien pour le combat à venir.

- Charge d'opportunité et ordre d'attaque: une unité en charge d'opportunité appartenant à une division avec un ordre d'attaque bénéficie-t-elle d'un double bonus (+ 1 charge d'opportunité, +1 ordre d'attaque) ? Nos avis étaient partagés.

Oui, les deux bonus se cumulent, donc +2.

- Ralliement et marqueur d'ordre: une unité ralliée ne reçoit pas de marqueur d'action semble-t-il.

En effet, pas de marqueur d'action. Donc l'unité ralliée peut se défendre normalement si elle est attaquée.

Nous avons rencontré le cas suivant : une cavalerie en désordre apparentant à une division avec un ordre retraite avance vers l'ennemi (à plus de 4 UD), est ralliée et est en capacité d'effectuer une charge d'opportunité à +1 si l'ennemi avance. Cela nous a semblé un peu excessif. Qu'en pensez-vous ?

Oui, c'est possible.
L'unité vient d'être ralliée et peut donc faire une opportunité contre un adversaire qui avance.
Attention cependant car l'ordre retraite oblige à rallier ou à décrocher. Donc au tour suivant, si l'ordre Retraite est maintenu, la cavalerie risque d'être obligée de reculer vers son bord de table.

Un très grand merci pour toutes ces réponses.

A rajouter dans la compilation des Questions/Réponses de l'auteur.

hcaille a écrit : ↑

lun. 8 avr. 2019 09:02

Nous avons rencontrés le cas suivant : Deux unités A et B sont "collées" l'une derrière l'autre. A est chargée de face, B chargée de flanc. A explose lors du combat. L'unité victorieuse ne peut pas avancer d'un 1UD sous peine de contacter B, et ne peut pas poursuivre tant que le combat de B n'est pas résolu. Nous avons choisi d'annuler purement et simplement la poursuite, de mettre l'unité victorieuse en soutien du combat de B. Pour l'anecdote, B gagne son combat, ce qui complique la situation...

Normalement les unités ne doivent pas être collées les unes aux autres.

Petite précision, il s'agissait d'une infanterie collée à une artillerie pour la protéger (p62)